[Communiqué] SOUMGAÏT 1988 - EPURATION ETHNIQUE - 25 ANS DE DENI !

le 28 février 2013

Fin février 1988. Chasse aux Arméniens sur le territoire de la République d’Azerbaïdjan. Les hommes sont arrêtés, les femmes sont importunées, les jeunes agressés. Une chasse, dans le sens propre du terme. Chasse à main nue. Chasse à l’arme blanche. Chasse à l’arme à feu. Tueries, massacres, pogroms. Une seule définition : épuration ethnique.

Les Arméniens, encore une fois, sont chassés de leur terre ancestrale. Des hommes sans espoir dans la vie, envahissent, détruisent et partent en laissant tout en flamme et fumée, abandonnant tout dans la cendre et le sang.

Le 27 février 1988 marque le début des hostilités contre la population arménienne de Soumgaït. Des hommes tombèrent en martyres. La Guerre du Karabagh éclata, des troupes d’autodéfense se formèrent avec toutes les composantes de la nation. L’histoire se répétait. Un commandement unique et concerté se constitua. Des mois de combats passèrent et quelques hommes eurent l’intelligence de regrouper les combattants arméniens, formèrent l’armée arménienne et très vite l’autodéfense s’organisa.

Comment appeler le fait que, sur le terrain, il n’y a plus aucune famille arménienne, sinon de l’épuration ethnique ? Vingt-cinq ans après, cette épuration ethnique n’est reconnue par aucune instance internationale. Les milliers de refugiés se sont constitués en comités mais ni le HCR, ni les instances onusiennes ne s’y intéressent.

Un élément nouveau a vu le jour : la négation en bloc de tous les actes de violence commis contre la population arménienne.

Vigilance ! C’est notre combat. Personne n’est intéressé au sort de « quelques Arméniens » comparé à celui des pétrodollars.

Unissons nos forces, sous la même bannière !

Les initiatives d’information entreprises par nos jeunes comme la distribution à Montmartre le 23 février de documents démontrant la falsification de l’histoire (Khodjalou) doivent se multiplier. Des initiatives indépendantes de petite ou de grande envergure, réfléchies et irréprochables, sont importantes mais la concertation – y compris avec des défenseurs turcs des droits de l’homme - mène à une réussite encore plus conséquente tant d’un point de vue de la mobilisation que de la couverture médiatique.

Désignons les événements d’importance pan-arménienne et unissons nos forces pour la réussite de ces événements.

La reconnaissance de nos droits en tant que peuple n’est-elle pas une nouvelle étape dans la survie de notre nation ?

Unissons-nous !

Paris, 28 mars 2013
Parti Social Démocrate HENTCHAKIAN

Haut de page